Joie
La joie est spirituelle, elle ne dépend pas des circonstances, c’est un état de paix, de silence – un état méditatif.
Vous n’êtes ni heureux ni malheureux,
totalement paisible, dans un équilibre absolu.
Silencieux, mais si vivant que votre silence est un chant.
Éditeurs: Editions ALMASTA, avril 2009, 208 pages. |
Extraits du Livre Joie, de Osho
"Tout le monde veut être heureux, connaître la béatitude, la paix, le silence. Tout le monde veut connaître la joie, célébrer – mais ça semble impossible. Il doit donc y avoir une cause très profonde, si profonde que l’analyse freudienne n’a pas pu l’atteindre, que la logique n’a pas pu la pénétrer.
Il faut comprendre une chose fondamentale : l’homme désire le bonheur, c’est pourquoi il est misérable. Plus vous voulez être heureux, plus vous êtes misérable. Cela semble tout à fait absurde, mais c’est la cause racine. Et une fois que vous comprenez le fonctionnement du mental humain, vous le réalisez.
L’homme veut être heureux, c’est pourquoi il crée la misère. Si vous voulez quitter la misère, il vous faudra quitter votre désir de bonheur – à ce moment-là, plus personne ne pourra vous rendre misérable. C’est là que Freud est passé à côté. Il n’a pas pu comprendre que le désir même de bonheur pouvait être la cause de la misère. Comment cela se passe-t-il ? Pour commencer, pourquoi désirez-vous le bonheur ? Et qu’est-ce que ce désir de bonheur provoque en vous ? Au moment où vous désirez le bonheur, vous vous éloignez du présent. Vous vous éloignez de ce qui est existentiel, vous êtes déjà passé dans le futur – qui est nulle part, qui n’est pas encore arrivé. […]
Le bonheur est là où vous êtes – où que vous soyez, le bonheur est là. Il vous entoure, c’est un phénomène naturel. Il est juste comme l’air, comme le ciel. Le bonheur ne doit pas être recherché, il est la substance même de l’univers. La joie est la substance même de l’univers. Mais il vous faut regarder droit devant vous, vous devez regarder dans l’immédiat. Si vous regardez sur les côtés, vous le raterez.
Si vous le ratez, c’est votre responsabilité. Vous le ratez parce que votre approche est fausse. Continuez à mourir au passé et ne pensez jamais au futur, puis essayez d’être misérable – vous échouerez ! Vous ne pouvez pas être misérable ; votre échec est absolument certain, on peut le prédire. Vous n’y parviendrez pas – quel que soit votre talent pour être misérable, aussi entraîné que vous soyez, vous ne pouvez pas créer la misère en cet instant même.
Désirer le bonheur vous aide à regarder ailleurs, vous le ratez donc continuellement. Le bonheur ne peut pas être créé – le bonheur doit simplement être vu. Il est déjà présent. En cet instant, vous pouvez être heureux, immensément heureux..."
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